Notre vie sociale au service de notre mémoire
Jan 19, 2024Aujourd’hui nous allons parler de l'importance des relations sociales sur notre bien-être et donc aussi sur notre mémoire.
On a trop souvent tendance à penser qu’apporter des changements dans notre vie, ça peut être pénible, contraignant… alors que finalement c’est en étant dans le bonheur, le plaisir, la légèreté… que les résultats sont plus efficaces.
Le Dr Dean Ornish mentionne justement que le plus gros défi dans les habitudes de vie c’est qu’on ne réalise pas leur puissance, leur impact.
Je vais vous illustrer ces concepts en citant quelques docteurs :
- le Dr Pelmutter qui parle justement du “syndrome de se sentir déconnecté” écrit dans son livre qu’être généreux stimule notre système immunitaire et augmente notre joie.
Il indique également que la qualité des liens que nous avons autour de nous est le meilleur prédicteur d’une vie longue et heureuse. Cela permet de retarder le déclin physique et mental.
Il mentionne aussi que l’empathie diminue l’inflammation.
- le Dr Christiane Northrup précise de son côté que l’optimisme, la communauté, la joie sont des éléments qui permettent de vivre en santé; alors que le sentiment de solitude est un facteur de risque majeur.
- Le Dr Dean Ornish indique que les gens qui vivent un sentiment de solitude ont 3 à 10 fois plus de chance d’être malade et de mourir prématurément.
Je voulais également vous partager une étude qui a été faite auprès de religieuses.
Leur journal intime a été étudié pour voir lesquelles avaient davantage de contenu heureux à l’âge de 20 ans
Ensuite 4 groupes ont été définis, cela allait des sœurs les moins heureuses aux sœurs les plus heureuses.
Ce qui ressortit de cette étude c’est qu’à 85 ans, 90 % des sœurs les plus heureuses étaient encore en vie alors que seulement 34 % des sœurs les moins heureuses étaient encore en vie.
En moyenne, les sœurs les plus heureuses ont vécu 10 ans de plus que les autres.
Voici quelques éléments supplémentaires montrant l’impact positif d’une bonne vie sociale :
- le niveau de stress diminue
- on libère plus d’hormone du bien-être : l’ocytocine
- le niveau de cortisol diminue : hormone du stress
Tout cela permet d'avoir plus d'énergie, d’être plus motivé, d’être plus créatif…
Quelques autres points en vrac :
- si on manque de vie sociale notre pression artérielle peut augmenter de 30 points.
- pour les personnes qui ont eu un support émotionnel pendant 6 mois après une crise cardiaque, leur chance de survie était 3 fois plus grande.
- une relation conflictuelle avec un supérieur au travail augmente de 30 % les chances de souffrir d’une maladie coronarienne.
- les personnes ayant été dans un groupe de soutien après un cancer du sein voyaient leur espérance de vie doublée après la chirurgie.
Je vous invite à partager ce que vous avez décidé de mettre en place pour avoir une meilleure vie sociale et donc avoir un impact positif sur votre bien-être.